DACHSER et « Allgäuer Werkstätten » : une collaboration autour du jumeau numérique
Pour le lancement européen du jumeau numérique @ILO, DACHSER collabore étroitement avec les ateliers Allgäuer Werkstätten à Kempten (Allgäu). Les collaborateurs de cette organisation à but non lucratif, dédiée à l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, assemblent à la main et avec beaucoup de précision, les composants d'un support spécialement conçu pour les unités de numérisation. Les capteurs optiques jouent un rôle clé dans l'application de la technologie primée @ILO, qui permet l'identification automatique des colis dans l'entrepôt de transbordement.
Le jumeau numérique @ILO (Advanced Indoor Localization and Operations) crée automatiquement une image numérique en temps réel des marchandises et des processus dans l'entrepôt de transbordement. Initialement développé comme un projet de recherche au DACHSER Enterprise Lab, il s’est transformé en une solution technologique innovante, aujourd’hui en cours de déploiement dans les terminaux logistiques DACHSER à travers l'Europe.
Selon la taille de l'entrepôt, plusieurs centaines de capteurs optiques sont installés au plafond. Avant leur mise en place, les composants de fixation, y compris les unités de balayage optique, doivent être préassemblés. Cette étape est assurée par les collaborateurs des ateliers de l'Allgäu. « Pendant que nos entrepreneurs généraux installent les capteurs optiques au plafond, il est nécessaire de pré-équiper les capteurs optiques, y compris les supports », explique Daniel Wolf, Senior Expert Corporate Real Estate Development chez DACHSER.
« En cherchant un partenaire capable d’assembler les différentes composants pour nous, nous avons trouvé la solution juste à côté. Nous avons délibérément choisi de collaborer avec les ateliers Allgäuer Werkstätten », ajoute Patrick Merk, Senior Expert Transit Terminal chez DACHSER. « Ce projet a bénéficié d’un large soutien en interne, et nous aimerions encourager d'autres agences à envisager une coopération avec une organisation à but non lucratif. »
De la première commande à la collaboration stratégique
Après une première rencontre entre DACHSER et les ateliers Allgäuer Werkstätten, puis une étude de faisabilité, une offre et quelques ajustements, une première commande pour le terminal @ILO de Dortmund a été lancée en novembre 2024. Après une courte phase d'apprentissage et quelques optimisation du processus de production, 900 supports ont été livrés en seulement deux semaines.
« Ce qui est super dans cette collaboration, c'est que DACHSER est à l'écoute », dit Stefan Leibner, chef de production en charge de la commande chez Allgäuer Werkstätten.
« Pendant la réalisation de la commande, nous avons par exemple remarqué que nous devions changer la longueur d'une vis. DACHSER nous a tout naturellement accompagnés dans ce changement. » Pour transporter les supports finis, une solution de transport personnalisée et réutilisable a été développée en collaboration avec la menuiserie des ateliers Allgäuer Werkstätten.
Réussir ensemble grâce à une coopération respectueuse
L’Allgäuer Werkstätten a reçu l’approbation de production en série pour l’assemblage de 10 000 équerres par an. « Outre la qualité et le respect des délais, nous avons été convaincus par la coordination globale. La coopération active des personnes en situation de handicap ou non joue également un rôle important pour nous », déclare Daniel Wolf. L’équipe projet se réjouit particulièrement de voir avec quel enthousiasme les collaborateurs de l’Allgäuer Werkstätten effectuent les opérations de montage des terminaux @ILO.
Cela est confirmé par Illir Speci, chef de département et chef de groupe métal de l’institution : « Une fois la première commande terminée, nos collaborateurs nous ont déjà demandé quand la prochaine commande arriverait. La reconnaissance et la valorisation leur font du bien. » Parmi eux se trouve Christina Knoblich, collaboratrice à temps partiel à l’Allgäuer Werkstätten depuis un an. « J’aime travailler pour DACHSER en raison de la diversité des missions. Dans certains ateliers, on répète toujours les mêmes gestes, mais ici on a plusieurs pièces à assembler », explique-t-elle. « C’est très gratifiant lorsque vous tenez entre vos mains le résultat final, c’est-à-dire le support de caméra fini. »