Bien sûr qu'elle va y arriver !

Dans l’univers autrefois masculin des entrepôts, aujourd’hui, ce n'est plus la force physique mais l'intelligence et la précision qui comptent. Carmen Tatzber et sa collègue Lena Schweinberger montrent pourquoi les stéréotypes de genre peuvent désormais être oubliés.

Carmen Tatzber, Quality Trainer au centre logistique de Vienne
Carmen Tatzber, Quality Trainer au centre logistique de Vienne

Quand Carmen Tatzber arrive le matin au centre logistique DACHSER de Vienne, sa présence n’a plus rien d’exceptionnel. Il y a cinq ans, elle était la seule femme du terminal de transit. Aujourd'hui, huit femmes y travaillent, signe d'un changement culturel. «Le cliché du magasinier est dépassé. Les femmes ont leur place dans tous les secteurs », explique la responsable qualité de 27 ans.

Le parcours de Carmen Tatzber illustre la diversité des opportunités qu’offre la logistique moderne. Après avoir fini l'école et commencé des études de journalisme, d‘allemand et d'anglais, son parcours universitaire semblait tracé. Mais un stage dans un entrepôt a tout changé. « Je n'aurais jamais pensé que la logistique soit aussi variée. La précision, le rythme et l'esprit d'équipe m'ont tout de suite plu », se souvient-elle. Aujourd'hui, elle coordonne les formations, réalise des contrôles qualité et s'occupe du système de tri automatisé. En tant que mentor et formatrice qualité, elle transmet sa passion à une nouvelle génération de talents, sans distinction de genre.

« Trop petite pour ce métier », c'est du passé

Lena Schweinberger, 24 ans, effectue sa troisième année d’apprentissage au centre logistique du Tyrol à Stans, pour devenir logisticienne. Elle adore la liberté et les responsabilités que lui offre son métier. Elle a choisi l’entrepôt plutôt que le bureau. Au début, cette jeune femme menue a dû faire face à des regards sceptiques.

« Beaucoup pensaient que je n'y arriverais pas physiquement », se souvient-elle, « mais je voulais prouver, à moi-même et aux autres, que le genre n'avait aucune importance »

Lena Schweinberger a découvert son goût pour le travail manuel dès son enfance, en aidant son père dans divers projets. « Déjà à l'époque, j'ai appris à me débrouiller seule ! » Cette attitude l'a accompagnée tout au long de son parcours professionnel, de l'apprentissage à sa formation de formatrice d'entrepôt. Face aux regards sceptiques, elle a répondu par la compétence et la persévérance. « Seules comptent les compétences, pas l'identité », souligne-t-elle.

« Il est important d'écouter son cœur et de suivre son propre chemin », conseille Lena Schweinberger aux jeunes femmes qui envisagent de se lancer dans le secteur de la logistique. Elle a elle-même découvert à quel point il peut être enrichissant de briser les stéréotypes et de conquérir de nouveaux territoires. « La fierté que l'on ressent en voyant ce que l'on a accompli en fin de journée est indescriptible. »

Lena Schweinberger (à gauche), logistienne en 3ème année d'apprentissage au centre logistique de Stans, avec Katharina Zobel (à droite), collaboratrice RH et responsable des apprentis.
Lena Schweinberger (à gauche), logistienne en 3ème année d'apprentissage au centre logistique de Stans, avec Katharina Zobel (à droite), collaboratrice RH et responsable des apprentis.

La technique au lieu des muscles

Ce qui se passe dans les entrepôts DACHSER illustre parfaitement l’évolution du secteur. « Il y a 20 ans, l’image typique du magasinier était celle d’un homme costaud de 45 ans avec des problèmes de dos », explique Carmen Tatzber. Aujourd’hui, les élévateurs hydrauliques, les exosquelettes et les logiciels intelligents ont rendu beaucoup plus faciles les missions autrefois physiques. « Avant, on portait des sacs de 50 kilos, aujourd'hui, on pilote des processus », poursuit-elle. La précision et la compréhension technique sont déterminantes pour la réussite, indépendamment de la taille ou du genre. Cette évolution rend le travail en entrepôt plus varié et ouvre la profession à de nouveaux talents.

La diversité l’emporte

L’évolution ne se limite pas seulement aux outils techniques. « Les équipes diversifiées travaillent différemment, souvent plus efficacement », explique Carmen en observant ses collaborateurs lors de la planification quotidienne des interventions. Elle a remarqué que les équipes mixtes communiquent souvent mieux et abordent les défis sous différents angles. « Les hommes et les femmes se complètent avec des points de vue différents, ce qui favorise les solutions innovantes et contribue à une ambiance de travail positive. »

DACHSER s'engage pour la formation et la promotion des jeunes femmes dans les métiers techniques. Cet engagement a été reconnu le 26 mai dernier par le prix amaZone 2025, décerné au centre logistique DACHSER de Vienne. Ce trophée récompense les entreprises investies dans l’égalité des chances dans les métiers techniques. DACHSER Autriche a, pour la première fois, été primé dans la catégorie des moyennes entreprises. « Le prix amaZone est plus qu’une récompense pour nous, c'est aussi une motivation pour continuer à miser sur une culture de formation inclusive et solidaire. Nous croyons en la force des équipes mixtes et en la diversité comme moteur d'innovation et de succès », souligne Anja Schlesinger, Training Manager à DACHSER Logistique Vienne.

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